Le métier de couvreur-zingueur

Le couvreur-zingueur intervient seulement lorsque la charpente est posée. Dans le cadre de notre dossier sur les métiers liés à la couverture, nous faisons le point sur sa mission, sa formation ainsi que sa rémunération.

Ses différentes missions

Avant de procéder aux travaux proprement dits, le couvreur-zingueur s’entretient avec l’architecte ou le client sur les types de matériaux à utiliser : ardoises, zinc, verre, tuiles, aluminium… Ce choix est fonction de leur qualité, de leur prix et des conditions climatiques. Après avoir commandé les produits, le couvreur-zingueur se charge de mettre en place les échafaudages ainsi que les plateformes nécessaires pour travailler selon les normes de sécurité. La découpe des tuiles, des ardoises ou des tôles doit être très précise afin d’éviter d’éventuelles fuites. De plus, il doit tenir compte de l’inclinaison du toit. Sa prochaine mission consiste à fixer les voliges ainsi que les liteaux sur la charpente. Il pose ensuite la sous-toiture pour faire office d’isolant thermique (film d’étanchéité, laine de verre, contre-lattage). Avant de fixer les dalles, il prépare les liants pour la pose du revêtement. Son travail se termine avec l’installation des raccords des cheminées ou des lucarnes et des évacuations d’eau pluviale. Il est aussi en charge de la réparation et de l’entretien des toitures. A noter que le couvreur-zingueur est obligé de porter les éléments de protection nécessaires, comprenant principalement un harnais, un casque de chantier et des gants.

Quelles sont les qualités requises pour effectuer ce métier ?

Puisqu’il est amené à travailler en hauteur, le couvreur-zingueur se doit de disposer d’un excellent sens de l’équilibre. De plus, il ne doit pas avoir le vertige, tout en restant prudent et agile. Que ce soit pour lui ou pour le reste de l’équipe, le respect des normes de sécurité est indispensable. Pour devenir un bon couvreur-zingueur, il est primordial d’être résistant : en effet, il est amené à travailler dans des positions parfois incongrues et à supporter les fluctuations de température. Sachez également qu’une certaine habileté manuelle ainsi que des connaissances en dessin et en géométrie sont nécessaires. Souvent obligé de travailler sur des chantiers éloignés, le couvreur-zingueur doit jouir d’une importante disponibilité. En matière de salaire, un débutant touche une moyenne de 1 430 euros par mois.

Et la formation ?

Pour exercer ce métier, il est conseillé de préparer un CAP étancheur ou couvreur du bâtiment et des travaux publics. A noter que cette formation dure deux ans. Ensuite, vous pouvez vous spécialiser pendant un an en zinguerie. Pour des postes d’encadrement, il est nécessaire de suivre la formation en BP étanchéité ou BP couvreur du bâtiment et des travaux publics. Dans cette profession, les possibilités d’évolution sont nombreuses et rapides. En effet, vous pouvez facilement devenir chef d’équipe.

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