Toiture végétale : les règles nationales et la loi Grenelle pour vous encourager !
Dans notre précédent article sur les règles nationales pour des toitures différentes, nous vous informons sur les consignes à respecter lors d’une construction ou d’une rénovation de toiture. La mise en œuvre d’une toiture végétale met l’accent sur l’enjeu que représente l’environnement en matière d’économie et d’écologie.
La toiture végétale améliore l’isolation thermique de votre logement grâce à ses retenues d’eau qui vous dispensent d’investir dans un récupérateur d’eau. La loi grenelle vise à introduire plusieurs dispositions avec pour objet d’améliorer la performance énergétique de bâtiments neufs ou existants. Suite à lire sur les règles nationales et la loi grenelle.
La loi grenelle
Cette loi vise tous les bâtiments tertiaires existants qui devront réaliser des travaux d’amélioration thermique entre 2012 et 2020, seul un décret précisera l’exigence des travaux et des bâtiments concernés. Les travaux ont pour objet d’atteindre la performance énergétique ou la réalisation de x travaux parmi un bouquet proposé.
Les énergies renouvelables intégrées au bâtiment comme le solaire thermique, les façades en bois et les toitures végétales ne peuvent pas être refusées par des permis de construire ou d’aménagement ou des déclarations de travaux, sauf pour les secteurs sauvegardés où les périmètres protégés.
Les règles nationales concernant les toitures végétalisées
La toiture végétalisée fait partie intégrante du bâtiment, si elle encore peu exploitée, elle relève des métiers du bâtiment et certains pays ont développé des techniques avec une réglementation spécifique. Une réglementation suivie par de nombreux pays comme la Suède, l’Allemagne, l’Autriche et les Etats-Unis dès 1986.
En France, tout ce qui concerne la construction, est défini par les normes DTU, la toiture végétalisée ne possède pas de DTU spécifique, mais elle est abordée à partir des DTU suivants ; DTU 43,1 « travaux d’étanchéité des toitures-terrasses », DTU 43,3 « étanchéité de toiture avec éléments porteurs en tôle d’acier nervurées », DTU 43,4 « étanchéité de toiture avec éléments porteurs en bois » et le DTU 43,5 « pour tous les travaux de réfection ».
L’ensembles de ces DTU traite essentiellement les toitures végétalisées intensives de type terrasse-jardin, en revanche, les toitures végétalisées extensives ne font pas l’objet de DTU, mais d’un avis technique du CSTB pour leur conférer une garantie.
Articles à lire aussi
Toiture : Quelles règles nationales relatives à la protection du patrimoine ?
L'essentiel à savoir sur les règles nationales des toit en fibrociment
La rénovation de toiture : La déclaration des travaux